Il y a l’envie de signer son corps. Le désir d’une empreinte que l’on choisit soi-même de laisser sur sa peau. L’idée qu’il est possible, voire nécessaire, de représenter sur soi une partie de son intériorité, de laisser une trace tangible d’un événement, d’une conviction, d’un témoignage.
Et mille autres raisons encore de se faire tatouer.
Porté par la vague des années 80 où vedettes de pop, de rock et de rap lui font peu à peu perdre sa « mauvaise » réputation, le tatouage semble, depuis quelques années, se démocratiser en Occident. Comme en témoignent d’ailleurs les différents modèles de tatouages effectués au fil des ans chez Tattoo Abyss, il est désormais socialement admis de choisir à sa guise le tatouage que l’on désire afficher sans autre forme de procès.
Certes, historiquement, le tatouage n’est pas nouveau ; son utilité reste multiple et se recense à travers le monde. Pensons seulement à Ötzi, le plus vieil homme momifié tatoué connu, découvert en 1991 et dont on estime la mort à plus de 5 300 ans. Retrouvé à la frontière italo-autrichienne, on a recensé 61 tatouages sur son corps ; principalement retrouvés sur le bas des jambes, il s’agissait, pour la plupart des tatouages, d’incisions parallèles frottées avec du charbon de bois, une technique qui, selon ce qu’en présument les experts, aurait eu pour but de soigner un problème d’arthrose.
L’origine du mot serait toutefois polynésienne. Le tatau, qui signifie « frapper », aurait été anglicisé par James Cook dans son journal de voyage en 1769. De coutume ancestrale servant dans différents rites de passage en Polynésie, la pratique rapportée par Cook et d’autres navigateurs européens devient alors, en Europe occidentale, un signe de haute naissance pour la noblesse et une façon de marquer la marginalité des marins, des prisonniers et des prostituées des classes plus pauvres.
L’intérêt occidental pour cette pratique subsiste suffisamment longtemps pour que Samuel O’Reilly conçoive, en 1891, la première machine à tatouer électrique. La rapidité d’exécution qu’implique le dermographe permet rapidement de révolutionner l’art du tatouage. Naturellement, aujourd’hui, les techniques utilisées par les professionnels restent à la fois beaucoup plus évoluées et visent avant tout la sécurité de la personne tatouée (autant pendant qu’après l’exécution du tatouage).
Cela étant dit, comme on a pu le constater lors de l’exposition Tatoueurs, tatoués en 2016, chaque tatoueur reste un artiste à part entière et chacune de ses créations va au-delà de la simple représentation picturale, ce que Tattoo Abyss a d’ailleurs bien compris. Si le fait de posséder sa propre galerie souligne d’entrée de jeu l’importance qu’accorde cet établissement de Griffintown à l’art en général, l’expertise et la diversité des approches artistiques de son équipe terminent de le confirmer.
Vous aimeriez un tatouage au réalisme saisissant ou, encore, recouvrir de façon originale un tatouage que vous exhibez déjà ? Avec ses 20 ans d’expérience en dessin, dont six en tant que tatoueuse à temps plein, c’est assurément Abby qui saura répondre à vos attentes.
Vous préférez quelque chose de plus éclaté ? En tant qu’artiste multidisciplinaire influencé à la fois par l’art japonais et celui des graffitis, Devon est le tatoueur qu’il vous faut !
Vous rêvez d’arborer un motif délicat, inspiré par la nature ? La formation littéraire et artistique qu’a fait en France Camille, dont le travail de lignage et de pointillisme est reconnu pour sa finesse, reste un atout majeur pour obtenir le résultat escompté.
Vous recherchez une œuvre où l’occulte prédomine ? Angel, justement spécialisé dans le « Blackwork » et le « Heavy Dotwork », reste celui à qui confier vos dessins de dragons, de démons ou de toute autre créature de ce type.
Votre intérêt se porte vers une pièce plus féminine ou issue de la pop culture ? Liane apprécie tout particulièrement travailler avec les idées de ses clients afin de créer des tatouages uniques où les motifs floraux se retrouvent souvent à l’honneur.
Évidemment, avant de choisir quel artiste de chez Tattoo Abyss vous donnera l’occasion de matérialiser ce que vous aimeriez afficher comme tatouage, il reste important de bien définir ce que l’on désire, sachant qu’on en gardera longtemps la trace ! Prendre le temps de regarder différents modèles sur le Web reste une excellente façon d’y parvenir. Malgré tout, votre idée reste vague ou inusitée et vous aimeriez en discuter ? Justement, Tattoo Abyss propose une consultation sans frais et sans obligations qui vous permettra de poser toutes les questions que vous avez en tête, de mieux définir ce que vous aimerez fièrement arborer et d’afficher bientôt un petit bout de votre âme à même votre peau, à la vue de tout un chacun — ou seulement en secret.
By Julie Bourcier